La mesure d’impact : cas de l’inclusion numérique

CATON est allé au “Sommet de la Mesure d’Impact” ce vendredi 16 mai, organisé par le Conseil économique social et environnemental (CESE) et l’ IMPACT TANK.

Une journée riche en débats, ateliers et tables rondes, dont en particulier :

  • La table ronde “Donner une voix à ceux qui n’en ont pas : le recueil de la parole des personnes fragilisées” : c’est aussi les écouter pour leur donner du pouvoir d’agir, avec leurs compétences propres qui doivent être valorisées, et leur donner la capacité de “décider pour et par soi-même” comme en ont témoigné plusieurs intervenants.

Un principe d’action qui va au-delà des personnes en extrême fragilité ou vulnérabilité.

  • La table ronde sur “L’utilisation des indicateurs de l’ IMPACT TANK pour l’inclusion numérique” : les 230 indicateurs qui ont été développés sur ce thème pour tenter de donner un “langage commun” à la variété de ses acteurs et actions ( un “kaléidoscope de lieux, de communautés, de personnes, de structures” cf Itinéraires numériques mai 2023 Conseil National du Numérique (CNNum), ndlr).

Des cas pratiques d’utilisation de certains de ces indicateurs ont été présentés par un panel de représentants de structures diverses qui agissent activement en faveur de l’inclusion numérique (formateurs/insertion professionnelle, opérateurs, collectivités, financeurs).

Leurs témoignages convergent pour constater que la “culture d’impact ” est un challenge au regard de la grande variété des finalités des actions prises dans le cadre de la médiation numérique.

La diffusion de la culture d’impact nécessiterait un système de mesures communes “utiles, représentatives et pratiques (praticité)”.

François BLOUVAC de la Banque des Territoires a souligné aussi que la fracture numérique ne résulte pas d’une situation “générationnelle, ni technologique“, il s’agit d’un “phénomène numérique qui bouleverse toute la société, et dont il faut anticiper les impacts […] avec la nécessité de scénarios prospectifs“.

A suivre.

Lien vers la page de l’évènement : Sommet de la mesure d’impact 2025 : re-faire société | Le Conseil économique social et environnemental 

 

Le Baromètre du numérique 2025 du CREDOC

Publié le 19 mars, il montre une légère amélioration : les Français s’approprient d’avantage les outils numériques, et particulièrement les femmes, ce qui est encourageant quand même.

Mais attention, 36% de la population se heurte toujours à des freins pour les usages quotidiens du numérique.

28% des “digital natives” (18-24 ans) sont concernés (manque de maîtrise des usages numériques et précarité financière).

Et une fraction très importante de la population (42%) déclare avoir recours, ou désirer, un accompagnement à l’apprentissage du numérique gratuit (et physique). Seulement 10% en a bénéficié.

A noter d’ailleurs un recours privilégié aux associations.

Voir dans l’étude complète, “Freins et limites à l’usage du numérique” pages 278 et suivantes : https://www.credoc.fr/publications/barometre-du-numerique-edition-2025

Infographie_Baromètre_du_numérique_2024

Ecodair “Pour des ordinateurs reconditionnés et solidaires”

Ecodair inaugure le mercredi 12 mars 2025 un nouvel atelier sur son site de Courtaboeuf (nord-ouest Essonne) dédié au reconditionnement d’ordinateurs fixes et d’écrans.

Ce site accueille un Atelier Chantier d’Insertion : “Pendant deux ans nos apprenants y alternent travail en atelier de reconditionnement et formation certifiante. A la fin de leur parcours, ils peuvent passer le diplôme de Technicien d’Assistance Informatique.

L’association CATON était à cette inauguration. L’occasion de discuter avec une partie des salariés, jeunes et moins jeunes, qui bénéficient d’un cadre de travail ouvert et adapté aux personnes en fragilité sociale, économique et professionnelle, y compris en situation de handicap ou en souffrance psychique.

Ecodair, c’est un véritable projet d’ensemble engagé pour l’insertion par l’activité économique, l’économie circulaire, l’environnement et l’accessibilité numérique, tout en s’inscrivant dans le dynamisme des filières numériques sur le territoire.

Ecodair était d’ailleurs l’un des partenaires et acteurs de SUN Les Semaines des Usages Numériques en nord-ouest Essonne, en 2023, en coorganisation avec la MEIF Paris-Saclay.

 

 

 

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Paris-Saclay Summit #CHOOSESCIENCE 2025

La 2ème édition Paris-Saclay Summit #CHOOSESCIENCE s’inscrit en conclusion de la grande semaine scientifique qui a débuté avec le Sommet pour l’Action sur l’intelligence artificielle, qui réunissait à Paris chefs d’Etat et de gouvernement.

Extrait de la communication de Grégoire de Lasteyrie, Président de Paris-Saclay, Maire de Palaiseau, vice-président chargé des transports de la région Ile-de-France et vice-président d’Ile-de-France Mobilités, en ouverture de cet évènement le mercredi12 février 2025 :

Un panel exceptionnel (une centaine d’intervenants, 13 nationalités, 4 prix Nobels) et une affluence record […] nos tables-rondes et débats sur un très large spectre de sujets : l’avenir de la recherche européenne, l’université et l’éducation, la santé et l’alimentation, les neurosciences et la robotisation…

Le Paris-Saclay Summit est né de la volonté de créer les conditions d’un débat original et authentique entre les différents acteurs de la société, en permettant aux scientifiques et aux chercheurs d’échanger avec des responsables publics, des chefs d’entreprise, des philosophes, des citoyens et des jeunes ! Un dialogue indispensable pour répondre au mieux aux défis de ce siècle.

[…] ce sommet international – qui a lieu sur un territoire (le plateau de Saclay) lui-même à vocation internationale – ambitionne aussi de poser les fondations d’un nouvel âge des Lumières, porté par la recherche scientifique, l’innovation et l’ambition d’un progrès partagé.”

Au cours de ce sommet, une table-ronde consacrée à l’IA le jeudi 13 février 2025, les intervenants ont mis en lumière ses perspectives de développement mais “Pour tous, Avec tous”, et toujours sous contrôle humain.

 

“IA pour tous, avec tous”

Ce slogan “AI For All and By All” cité par Yoshua Bengio, un des pionniers de l’IA, au Paris Saclay Summit 2025, le mercredi 12 février: le mindset d’une IA qui se veut inclusive.

Le Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle vient de s’achever par une “Déclaration sur une intelligence artificielle inclusive et durable” signée par 61 Etats, dont l’une des “grandes priorités” annoncée est: “Promouvoir l’accessibilité de l’IA pour réduire la fracture numérique.”

L’Intelligence Artificielle permet déjà de soutenir et d’accompagner des publics en difficulté numérique comme évoqué aux Rencontres du Hub des Territoires du mardi 11 février 2025 sur les développements des usages utiles de l’IA. Christian Josse, de l’association Old’Up à Toulouse, a rappelé la nécessité incontournable du lien humain avec les personnes éloignées du numérique pour les accompagner dans la maîtrise des usages de l’IA. Elle ne doit pas être une couche technologique supplémentaire à la fracture numérique.

En revanche, l’IA peut être un outil très utile pour tous les accompagnants numériques, comme cas concret d’IA au service de l’intérêt général. En particulier pour le dispositif d'”aiguilleurs relais” que l’association CATON envisage de tester en nord-ouest Essonne cette année: des bénévoles ou professionnels qui, accessoirement à leurs activités, s’engagent à écouter des personnes en fragilité numérique pour les informer et orienter pour des parcours vers l’autonomie numérique. Un rôle similaire à celui des “prescripteurs” du programme Numérique Pour Tous de Métropole du Grand Paris.

Voir Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle 2025.

Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle à l’Assemblée nationale, le mardi 11 février 2025

Paul Midy, député de l’Essonne, a réuni ses collègues, des experts, entrepreneurs, chercheurs, décideurs et citoyens pour ce sommet. Une occasion de partager ses 5 convictions :

“1️⃣ L’IA, il faut y aller à fond !
Un point de croissance supplémentaire par an, 400 milliards de PIB en plus et la création de centaines de milliers d’emplois en France.

2️⃣ Il faut innover ici avant de réguler
Innover en France et en Europe, c’est la première des protections pour nos concitoyens : les outils développés ici sont naturellement plus cohérents avec notre culture, nos valeurs et notre droit.

3️⃣ Il faut embarquer tout le monde dans cette aventure
Il faut embarquer les femmes, la diversité, tout notre territoire dans l’IA. Il faut embarquer tous nos concitoyens en formant massivement 10 millions de français d’ici 2027.

3️⃣ Il faut accélérer et pas décélérer !
L’annonce du président de la République de plus de 109 milliards d’investissement privés est une excellente nouvelle, mais il faut aussi accélérer dans les moyens publics et il faudra corriger le budget 2025 qui n’est pas à la hauteur sur l’innovation.

4️⃣ Il faut faire ça en Européen :
C’est la bonne maille dans la compétition face aux États-Unis et la Chine, nous sommes aussi riches que les États-Unis pas moins intelligents et un peu plus nombreux.

voir Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle 2025.

Place du Numérique à Massy : un Café IA animé par la Ministre Clara Chappaz

 

Le jeudi 16 janvier 2025, les salariés et partenaires du chantier d’insertion par le numérique et les jeunes du parcours Numérik’Up de l’association Colombbus accueillis Place du Numérique (Massy) ont échangé avec la Ministre déléguée à l’lA et au numérique, sur les usages de l’IA au quotidien, tout en faisant part de leurs interrogations sur les risques et les limites de cette “révolution technologique”.

Cette démarche précède l’accueil par la France en février, du prochain Sommet pour l’action sur l’IA, destiné à renforcer l’action internationale en faveur d’une intelligence artificielle au service de l’intérêt général.

Ce “café” a permis de poser la question de la dualité de l’IA : inclusive ou exclusive, mais aussi équitable et responsable. Ces préoccupations sont au cœur des activités de la MEIF Paris-Saclay, qui a hébergé cet événement. Elles sont partagées par de nombreux participants dont l’association CATON.

Pour en savoir plus sur l’événement : https://www.elysee.fr/sommet-pour-l-action-sur-l-ia

Pour en savoir plus sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/posts/clarachappaz_cafaezia-cafaezsia-cafaezia-activity-7285678941875372032-wXrs?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

IA et services publics : quels droit pour les usagers ?

Dans son rapport publié le 13 novembre 2024, la “Défenseure des droits” propose des “POINTS DE VIGILANCE ET RECOMMANDATIONS ” dans l’utilisation par les services publics des résultats d’algorithmes ou de systèmes d’IA pour des décisions administratives individuelles.

Ce rapport ” Algorithmes, systèmes d’IA et services publics : quels droits pour les usagers ? “ complète les précédents rapports dans la lignée de ceux dédiés à la dématérialisation des services publics, et aux risques majeurs sur les droits et libertés induits par l’utilisation des nouveaux outils numériques pour la gestion des services publics : ” l’un en 2020, sur le risque d’automatisation des discriminations induit par les algorithmes, et, l’autre en 2021, sur l’impératif respect des droits fondamentaux dans l’utilisation des technologies biométriques.”

Cette étude présente des propositions afin que les garanties prévues par la loi soient pleinement concrétisées pour les prises de décisions administratives individuelles, auxquelles ce rapport est consacré.

« L’INCLUSION NUMERIQUE EST UN DEFI MAJEUR » pour l’agglomération Paris-Saclay

« L’inclusion numérique est un défi majeur » pour l’agglomération  Paris- Saclay qui titre  ainsi un article du  numéro 25 de son  journal « le Paris-Saclaysien » distribué fin octobre 2024.

Elle se mobilise pour relever ce défi et indique que « la programmation des actions [de sa stratégie numérique] alloue une place importante à l’inclusion des publics. Elle y  annonce la grande journée du 21 novembre 2024, qu’elle parraine, labellisée « Numérique en Commun(s) » par l’Agence Nationale de Cohésion des Territoires (ANCT).

Au cours de cette journée seront présentés les résultats de sa grande enquête sur les usages numériques des habitants, source d’indicateurs pour nourrir un « Observatoire de l’inclusion numérique » et ainsi « adapter actions et accompagnements aux besoins identifiés ».

« le Paris-Saclaysien » d’automne 2024 est consultable sur la page d’accueil du site de l’agglomération Paris-Saclay.

Plus de 130 accompagnements aux usages numériques référencés

Plus de 130 accompagnements aux usages numériques en nord-ouest Essonne sont présentés dans la cartographie réactualisée le 10 octobre 2024, de la page dédiée du site CATON-Paris-Saclay.org

Cette cartographie est ouverte gracieusement à toutes les propositions de service d’accompagnements aux usages numériques en nord-ouest Essonne.  Ces propositions peuvent être faites en ligne par leurs porteurs.

Cette cartographie ou ce répertoire vise les acteurs socio-culturels ou économiques de ces territoires ainsi que tous ceux qui cherchent des accompagnements pour des tiers, pour des proches ou pour eux-mêmes.

Les informations sur ces accompagnements ont été communiquées par DORA et complétées, dans le cadre d’un partenariat de CATON avec l’association Colombbus, destiné à conforter l’ancrage territorial de ce site.

Les salariés de Colombbus, ayant participé à la collecte des données de ce répertoire, sont en effet en « chantier d’insertion professionnelle par le numérique » accueilli Place du numérique à Massy pour un titre de Responsable d’Espaces de Médiation Numérique (REMN).

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